Mis à jour le 26 novembre 2020
Le cinquième long-métrage de Pg.lost a élargi encore plus ses paysages sonores cinématographiques luxuriants, sonnant plus riches et plus grandioses que jamais. Les synthés inquiétants de la chanson titre bouillonnent dangereusement avant qu’un refrain euphorique ne sorte l’ensemble du bourbier. Sur Oscillate, pg.lost prouve qu’il est capable d’allumer l’obscurité à un sou et de dévoiler la lumière en dessous. Mindtrip s’emballe à un rythme trépidant et mélancolique avant de devenir une euphorie délirante. Alors que les astuces post-rock habituelles du crescendo-core sont évidentes, elles sont employées avec un talent artistique restreint et une profondeur sonore jusque-là non réalisée sur les versions précédentes de pg.lost.