Traducsongs a été le premier site de traduction de chansons créé (puis copié) en France, mais un jour La CHAMBRE SYNDICALE DE L’EDITION MUSICALE m’imposa de fermer le site (lundi 17 janvier 2005).
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Des membres de notre Chambre syndicale, qui regroupe plus de 70 éditeurs de musique français, ont constaté que votre site http://www.traducsongs.com proposait des textes de chansons et des traductions sans autorisation des titulaires des droits et notamment des éditeurs qui détiennent les droits de reproduction et de représentation sur ces œuvres éditées. Vous laissez de plus la faculté à tout internaute d’imprimer librement et indéfiniment ces textes et ces traductions.
Cette mise à disposition du public est faite sans qu’aucune mention du nom des auteurs, compositeurs et éditeurs n’apparaisse.
Nous vous rappelons que conformément aux dispositions des articles L122-4, L. 335-2 et L.335-3 du code de la propriété intellectuelle, toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle d’une œuvre faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit est illicite et constitue une contrefaçon, délit passible de trois ans d’emprisonnement et 300 000 Euros d’amende.
Vous ne pouvez donc procéder à l’exploitation graphique d’une œuvre éditée sans l’accord préalable de son éditeur.
En conséquence, nous vous demandons et au besoin vous mettons en demeure de cesser immédiatement de reproduire et diffuser les textes des paroles des œuvres éditées par des membres de notre syndicat, et de prendre contact avec eux dans un délai de 15 jours à compter de la réception de la présente aux fins de régulariser votre situation.
A défaut, la CSDEM et ses membres se réservent de se pourvoir par toute voie de droit. Vous trouverez les coordonnées des éditeurs membres de la CSDEM en pièce jointe
Nous attirons votre attention sur le fait que la CSDEM et ses membres ont déjà obtenu en justice la fermeture de sites proposant illégalement le texte et la partition d’œuvres éditées, ainsi que la condamnation des responsables de ces sites.
Ce courriel constitue une mise en demeure avec tous les effets de droit qui y sont attachés.
Nous vous prions d’agréer, Monsieur, l’expression de nos sentiments distingués.