Mis à jour le 22 décembre 2020
Des premiers pionniers tels que Necromantia et Varathron aux héros cultes modernes Macabre Omen et Lucifer Child, la scène black metal grecque a une longue histoire de combinaison de la fidélité occulte fébrile et de la grandeur sonore de la grange. Le fleuron de la contribution du pays à la cause extrême du métal est bien sûr Rotting Christ, et si quelqu’un peut prétendre être sa pierre angulaire, c’est son ancien bassiste, Jim Mutilator.
Ayant commencé Black Church, le groupe qui allait devenir Rotting Christ après avoir été rejoint par Sakis et Themis Tolis, il était un membre de base jusqu’à son départ en 1996 pour rejoindre Varathron deux ans plus tard, servant pendant encore cinq ans.
Merci à vos stars déchues, car Mutilator est de retour avec un autre ancien de Rotting Christ (et leader de Necromantia) The Magus, sous les traits de Yoth Iria – un groupe imprégné de l’héritage du metal grec, mais qui aussi, dans la vraie nature de sa scène , sonne comme une nouvelle aube glorieuse et babylonienne.
Sorti le 25 janvier via Pagan Records, le premier album de Yoth Iria, As The Flame Withers, est le genre de black metal à expansion thoracique, richement texturé et chargé de groove qui met le « Hell » dans « Hellenic« , mais aussi dont la portée s’étend des habitants les plus sombres de l’underground à tous ceux qui veulent juste se cogner la tête, lever le poing et ressentir la montée d’adrénaline exaltante lorsque vous êtes à la merci de vrais maîtres du métal.
Sans surprise, prendre une partie de l’ADN de Rotting Christ, As The Flame Withers, est une vision plus panoramique, prisée par des ruptures de plomb massives et portant une partie de la morsure élévatrice d’Immortal au milieu de sa portée incroyablement romantique.
En avant-goût, Yoth Iria sort le deuxième morceau de l’album, également appelé Yoth Iria, sous la forme d’une vidéo lyrique élégamment luciférienne présentant des aperçus aux teintes cramoisies du Seigneur des Ténèbres se levant pour réclamer ce qui lui revient de droit.
«La chanson Yoth Iria est dédiée à l’entité qui est notre principale inspiration», explique le groupe. «C’est l’incarnation du côté obscur des civilisations préchrétiennes et une référence au moi sombre et à l’esprit luciférien. Grand-prêtre et roi, démon et ange. La musique elle-même est essentiellement un hymne à celui qui a défini la direction musicale et lyrique de notre groupe.
Milieu de rythme et radieusement mélodique, Yoth Iria est aussi séduisant et édifiant que le métal chargé d’enfer.
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