Mis à jour le 5 mars 2021
La pandémie a tout changé, ou du moins, la plupart de nos habitudes, de notre travail et de notre façon de faire nos activités quotidiennes. Le travail ou les études à distance sont devenus la «nouvelle norme». En 2020, également en musique, cette approche a porté ses fruits via des «collabs» ou des spectacles en direct en ligne. L’avantage est que la musique, en particulier le genre blues rock, continue d’être écrite et jouée, peu importe à quel point les obstacles deviennent de plus en plus difficiles ou à quel point les membres du groupe sont physiquement éloignés. C’est le contexte dans lequel Ivy Gold a choisi (ou a été poussé) de sortir son premier album complet, Six Dusty Winds. Ivy Gold est un groupe «multi-flag» formé par Manou (chant), Kevin Moore (basse) et Tal Bergman (batterie) des États-Unis, Sebastian Eder (guitares) d’Allemagne et Anders Olinder (orgue) du Royaume-Uni.
La première chanson est «Face Of Deceit», un morceau de blues rock original avec des parties complexes et un travail sensationnel des guitares et des touches. «This Is My Time» a un beau travail de guitare, des arrangements et un solo. Dans «Retribution», l’orgue et les chœurs contribuent de manière décisive au climat sombre, également avec une guitare à doigts et des voix marquées. «Believe» met en évidence la section rythmique du groupe, avec des rythmes de batterie rythmés et des lignes de basse. Cette chanson a également des touches et des solos de guitare remarquables.
La voix de Manou s’intègre parfaitement dans le morceau éponyme, donnant à la fois puissance et douceur, tandis que le reste du groupe remplit l’arrière-plan comme une toile vierge. L’approche blues rock est de retour avec «Suspicion», à commencer par un solo de guitare délicat sur une base d’orgue. «Shine On» est une composition au rythme lent, une mélodie raffinée avec des paroles significatives. «We Are One» commence par un riff de guitare puissant qui continue comme un travail de groupe sans faille sur les parties jusqu’à atteindre un interlude de batterie et de basse habile. «Without You» est une sorte de slow blues où Manou chante avec émotion. L’un des moments forts est le solo d’orgue d’Olinder et le hit de caisse claire «détendu» que Bergman délivre à la fin. La voix sensuelle et la progression d’accords inhabituelle explorées dans «Born Again» ont contribué de manière décisive à l’ambiance de la chanson.
Tout au long des chansons de Six vents poussiéreux, Ivy Gold doit garder son approche et sa personnalité à l’unisson. C’est un groupe qui démarre bien au-delà du décollage, grâce à l’expertise et au long chemin parcouru par ses membres. L’album devrait sortir le 12 mars. Décidément, ils ont réussi à enregistrer un excellent premier album, et nous nous attendons à voir Ivy Gold bientôt sur les scènes du monde entier.
Achetez l’album: Amazon | amazon Royaume-Unis