Mis à jour le 18 février 2021
Le heavy metal dérive principalement du hard rock basé sur le blues. Cependant, lorsque la New Wave Of British Heavy Metal est apparue entre le milieu et la fin des années 70, la plupart des aspects blues de la musique heavy metal ont été atténués afin de céder la place à un son plus rapide et encore plus agressif. Néanmoins, avant et après ce changement de style, certains groupes ont sorti de très bons albums de métal bluesy.
Voici les 10 meilleurs albums de bluesy metal de Blues Rock Review.
10. Elf (1972)
Bien qu’il ne s’agisse pas exactement d’un album de heavy metal, du moins selon les normes d’aujourd’hui, ce disque négligé présente le chanteur qui deviendrait le leader le plus emblématique du metal, Ronnie James Dio. Et, en plus du grand blues rock, cette œuvre contient quelques jams proto-métal tout aussi formidables. Un incontournable pour les fans des deux genres.
9. Je & Dog Days (2004) – Goatsnake
Goatsnake est un groupe de doom metal américain (le doom metal est un sous-genre de métal plus lent, plus lourd et moins bien réglé) avec quelques influences blues. Il s’agit d’un album de compilation qui rassemble leur premier EP et leur premier long métrage. C’est sombre, lourd, mais aussi bluesy et comporte une incroyable reprise de « Heartbreaker » de Free. Si vous voulez du blues vraiment lourd, vous l’avez.
8. Vincebus Eruptum (1968) – Blue Cheer
Considéré par de nombreux historiens de la musique comme le premier album de heavy metal de tous les temps (même si cela est contesté), cette sortie a pris d’assaut le monde en livrant un assaut sonore déformé de heavy power blues. Le fait est que peu, à l’époque, jouaient le blues avec une telle férocité que ces trois messieurs et à cause de cela, ils ont mis leurs noms dans l’histoire, ainsi que dans notre liste, bien sûr.
7. Le diable et le blues tout-puissant (2015)
Celui-ci est un joyau caché. Originaire de Norvège, ce groupe joue un mélange de hard rock bluesy, de doom metal et de psychédélisme (cette combinaison est souvent appelée stoner metal). La musique est principalement lente, sombre et sombre, offrant des sensations de décomposition obscure. C’est exactement la même humeur que certains des premiers delta blues donnent à l’auditeur. Profitez de cet album avec une bouteille de bon vieux whisky, de préférence.
6. Lucifuge (1990) – Dantzig
Glenn Danzig, de renommée horror-punk, a incorporé de nombreux aspects blues et rock & roll dans son travail solo. Cet album est le meilleur exemple de cette excellente formule car même si la musique et les paroles sont pour la plupart sombres et sataniques, les chansons sont incroyablement entraînantes, faisant de cet album une réalisation satisfaisante et amusante, je dois dire.
5. Au sud de Salem (2011) – Witch Mountain
Autre joyau caché de notre liste, ce groupe de doom metal à front féminin (à l’époque) propose un album aussi bluesy que du heavy. De plus, les paroles ont tendance à demeurer dans l’occultisme (comme le suggèrent l’album et le nom du groupe), nous rappelant qu’un trait commun du blues et du métal est l’affinité avec le surnaturel. C’est un superbe album qui méritait sûrement plus de reconnaissance.
4. Lock up the Wolves (1990) – Dio
Le père des cornes fait une autre apparition dans notre liste. S’éloignant de la formule plus rapide et plus commerciale d’avant, Dio adopte ici une approche plus lente, plus blues et plus dure (même s’il y a encore des morceaux à grande vitesse sur l’album). Sa voix est aussi excellente que d’habitude et il est soutenu par un groupe très serré, en particulier le guitariste de 18 ans Rowan Robertson, qui affiche un jeu de rock lourd bluesy mature et riche. Mais ne me croyez pas sur parole, regardez l’album vous-même.
3. Kingdom Come (1970) – Sir Lord Baltimore
Un chef-d’œuvre des premiers héros méconnus du métal. Le guitariste Louis Dambra vole la vedette ici en sortant un riff de monstre bluesy après l’autre, avec beaucoup de distorsion et de puissance mais, bien sûr, la section rythmique, étant si grandement gérée, fournit le soutien nécessaire pour que Dambra puisse voler avec le vent en dessous. ses ailes. Mais n’oublions pas le chant, qui est également interprété avec une passion énergique. Faites-vous plaisir et ajoutez cet album à votre collection.
2. Led Zeppelin (1969)
Led Zeppelin n’a plus besoin d’être présenté, mais il est important d’évoquer le fait qu’ils ont joué un rôle crucial dans le développement de ce que nous appelons le heavy metal aujourd’hui et que leurs débuts montrent pourquoi. Il combine un folk anglais incroyable, du blues américain et du hard rock. De plus, des morceaux comme «Communication Breakdown» et «Dazed and Confused» sont largement considérés comme les premiers repères du heavy metal. En conséquence, cet album a des éléments qui le rendent très agréable pour un fan de blues ou de heavy metal et cela en dit long sur la qualité du puissant Zep.
1. Black Sabbath (1970)
Bien que de la musique lourde ait été jouée auparavant, les débuts de Black Sabbath l’ont amené à un niveau supérieur en jouant encore plus lourd et plus méchant et en ajoutant des paroles et des images occultes, influençant directement ou indirectement à peu près tous les groupes de métal qui ont suivi. Cependant, ne vous y trompez pas, ce chef-d’œuvre de metal lent et doomy est aussi bluesy comme l’enfer. Le bassiste Geezer Butler et le batteur Bill Ward ont offert une fondation bluesy mettant en valeur le blues du guitariste Tony Iommi enraciné dans des riffs et des solos colossaux ainsi que sur la voix haute et gémissante d’Ozzy Osbourne. Ozzy, d’ailleurs, a également joué de superbes harmonica de blues dans le morceau «The Wizard». D’ailleurs, c’est à cause de Sabbath que le doom metal existe en premier lieu et sonne tellement bluesy. Il s’agit de l’album de blues lourd ultime, à son meilleur.
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