Mis à jour le 22 février 2021
L’ironie. On écoutait ce disque et ma journée s’était soudainement transformée en très bonne. Le Bad Day Blues Band a fait irruption sur la scène en 2017 en s’ouvrant pour Delbert McClinton, lauréat d’un Grammy Award, au célèbre Times Square de New York. Au cours des quatre dernières années, ils ont maintenu un calendrier de concerts exténuant pour s’imposer comme l’un des groupes de blues les plus excitants, explosifs et originaux qui soient.
Avance rapide jusqu’en 2021 et sortie de leur premier album très attendu Table By The Wall. Enregistré à Abbey Road à Londres, leur fanbase dédié sera soulagé d’apprendre que l’énergie et la chimie à indice d’octane élevé du groupe sur scène se sont transmises avec succès au studio. Avec une reprise fumante du classique de la soul de Sam & Dave «Hold On, (I’m Comin ‘)», le barrage d’harmonica et de rock’n’roll brut est la parfaite introduction à cette marque unique de blues trempé d’âme.
La chanson titre «Table By The Wall» suit avec la voix rauque du chanteur de basse Adam Rigg évoquant des arômes de café noir (Sweet Mary Jane) tourbillonnant sur un backbeat groovy et se terminant par un jeu d’harmonica plus virtuose qui à son tour enflamme le frénétique «Burn it Down». «Fatman» est à la hauteur de sa réputation avec un riff pesant et une gourmandise chantante tout droit sortie du mantra blues-rock des années 70. Il s’agit d’un shoo-in pour être un favori avec le public en direct lorsque les émissions peuvent enfin reprendre.
Vient ensuite l’avertissement cathartique de «Be Careful What You Wish For» qui ralentit quelque peu le rythme de l’album et présente quelques savoureux licks de guitare de Nick Peck. La normalité revient bientôt alors que nous atteignons la moitié du territoire grâce à la forte vigueur de « Hurricane » et « The Hustler » qui sont pris en sandwich entre encore plus de magie du harpiste Sam Spranger avec un solo inspiré sur « Stop ».
«Wandering Man» et «Jump» ne propulsent pas l’album vers des sommets encore plus élevés, mais soulignent une fois de plus le talent musical et le savoir-faire fantastiques exposés – ce dernier commençant dans la même veine que «La Grange» de ZZ Top avant qu’un autre riff fantastique ne tourne le rythme. Clôturant avec l’avant-dernier morceau «Forget» et une superbe interaction entre Peck et Spranger, il ne reste que «Luna Rooms» à brûleur lent qui, à mi-chemin, est injecté du dynamisme, de l’harmonica fulgurant et du grand gémissement de vivacité qui incarne cet excellent début long. -joueur.
Table By The Wall peut nous avoir fait attendre comme de vilains enfants, mais cela en valait certainement la peine. Après tout, il est parfois bon d’être mauvais.