Le Top 10 des meilleures chansons de Bruce Dickinson Iron Maiden

Iron Maiden ne manque pas de grands auteurs-compositeurs dans leurs rangs, mais Bruce Dickinson s’est longtemps démarqué comme le plus distinctif d’entre eux. Son statut actuel d’homme infatigable de la renaissance du heavy metal peut parfois éclipser ses réalisations en tant que musicien, mais le catalogue Maiden est riche de chansons écrites par Bruce seul ou en collaboration avec d’autres membres du groupe. Pour célébrer les morceaux de composition de Air Raid Siren, voici les dix meilleurs morceaux de Maiden écrits par Bruce à ce jour …

10. Flash Of The Blade (1984)

Bien que éclipsé par les grandes épopées qui l’entourent sur Powerslave, Flash Of The Blade est une dose cahoteuse de pur swashbuckling de Maiden. Avec un refrain assez énorme pour aplatir les planètes et des paroles qui étincellent et moussent avec une intrépidité brandissant une lame, cela pourrait aussi bien être Bruce Dickinson sous forme de chanson.

9. Flight Of Icarus (1983)

L’une des premières collaborations entre Bruce et le guitariste Adrian Smith, le single de Piece Of Mind, Flight Of Icarus, tire de l’astuce du tonnerre et de l’épopée et d’un hymne accrocheur de quatre minutes. Encore une fois, la chanson sonnait toujours sur mesure pour mettre en valeur la gamme extraordinaire du chanteur, tandis que son récit lyrique édifiant est aussi intemporel que le visage horrifié d’Eddie.

8. If Eternity Should Fail (2015)

L’un des plus grands exploits en solo de Bruce en matière d’écriture de chansons, le morceau d’ouverture maussade de The Book Of Souls est sans doute la chose la plus lourde jamais enregistrée par Iron Maiden. Cela donne certainement le ton inquiétant et épique du reste de l’album le plus extravagant du groupe. Et pensez juste: Bruce portait une tumeur cancéreuse dans la gorge quand il a chanté ça. Putain de légende.

7. Empire Of The Cloud (2015)

Jamais homme à faire les choses à moitié, Bruce a à lui seul conjuré l’épopée hallucinante de 18 minutes de The Book Of Souls et a créé le moment le plus excitant de Maiden dans le processus. L’histoire tragique du dirigeable britannique R101, qui s’est écrasé en France en octobre 1930, commence par Bruce jouant du piano et se termine par ce qui ressemble beaucoup à l’apocalypse. Entre les deux, l’explorateur intrépide de Maiden exerce des muscles créatifs qu’il ne savait pas qu’il avait, et The Book Of Souls avait une piste de clôture qui a vraiment coupé le souffle.
6. The Wicker Man (2000)

Lorsque Bruce Dickinson et Adrian Smith sont revenus dans le giron de Maiden à la fin des années 90, les fans sont devenus à juste titre fous furieux. L’album qui a émergé de cette réunion partielle, Brave New World, s’est avéré être un classique, et certains de ses plus beaux moments sont venus du biro Dickinson. The Wicker Man était instantanément reconnaissable comme un hymne monstrueux et indéniable, avec son co-auteur à l’avant et au centre, chantant son véritable dos.

5. Ghost Of The Navigator (2000)

Comme si The Wicker Man n’était pas assez excitant, le deuxième morceau de Brave New World a confirmé hors de tout doute que Maiden était de retour et sous une forme fulgurante. Co-écrit avec Steve Harris et Janick Gers, Ghost Of The Navigator était follement mélodique mais aussi visiblement progressé et épique d’une manière que Maiden n’avait pas abordée depuis plus d’une décennie.

4. These Colours Don’t Run (2006)

Toujours le meilleur des albums post-millénaires de Maiden, A Matter Of Life And Death était plein de moments sombres et dramatiques, mais c’était l’histoire douce-amère de Bruce de défi acharné sur le champ de bataille qui semblait avoir le plus grand impact. Maiden a écrit de nombreuses chansons sur la guerre, mais rarement avec autant de fureur ou d’intensité. Comme le note Bruce, «Vous aviez tout pour vous, putains de porcs!»

3. Powerslave (1984)

Une chanson qui évoque si brillamment l’atmosphère et la majesté de l’Égypte ancienne que c’est comme si une pyramide tombait sur la tête, Powerslave est tout simplement un moment de heavy metal parfait. Les paroles alphabétisées mais joyeusement écrasées de Bruce sont une classe de maître dans la narration, tandis que les riffs et les mélodies plongent l’auditeur directement dans la tombe de Toutankhamon. De plus, la chanson a donné à Bruce des occasions infinies de se déguiser sur scène. Il aime ça.

2. Revelations (1983)

Après avoir prouvé qu’il était un chanteur extraordinaire sur The Number Of The Beast en 1982, Bruce a consolidé sa réputation de grand auteur-compositeur sur le suivi de Piece Of Mind. Revelations était grandiose, extrêmement lourd et pourtant teinté de touches mélodiques subtiles: il s’intégrait parfaitement dans le monde musical de Maiden et se démarque toujours comme l’une de leurs plus belles chansons des années 80. La version en direct de Nights Of The Dead: Legacy of The Beast – Live In Mexico City, récemment publiée, est particulièrement excellente, d’ailleurs.

1. Moonchild (1988)

Les fans de Maiden se disputeront longtemps dans la nuit pour savoir quel est le plus grand des ouvreurs d’album du groupe. Mais la bonne réponse est Seventh Son Of A Seventh’s Moonchild, donc aucun argument n’est nécessaire. De son étrange intro acoustique à la construction lente de ces synthés de guitare en spirale et à cette explosion exaltante de riffs et de gémissements («Hear the mandrake screeeeeeeam!»), Il a comblé le désir de Bruce d’intégrer un peu d’indulgence proggy dans le son caractéristique de Maiden, tout en fournissant au groupe un show-opener qui était absolument garanti pour scalper les 200 premières lignes. Une leçon d’objet dans le bombast raffiné, c’est aussi le son imbattable de Dickinson à la peau pleine de feu.