La pandémie mondiale a poussé la plupart des gens hors de leur zone de confort et dans le cas de la chanteuse / guitariste Ghalia Volt Bande d’une femme, c’est une bonne chose. L’album est une collection de morceaux de garage qui vibre comme quelque chose des années 1950.
Le titre de l’album est littéral. Volt gère le chant, la guitare et la batterie, tout en même temps (bien qu’il y ait deux pistes avec basse de Dean Zucchero et Monster Mike Welch aide avec de la guitare sur «Evil Thoughts»). Volt a commencé sa carrière dans la rue en Belgique, elle est donc capable de se produire seule, mais c’est la première fois qu’elle enregistre sa propre section rythmique. La beauté de l’album est la fraîcheur qui vient de sauter dans quelque chose de nouveau. Volt est une batteuse solide, surtout si vous tenez compte du fait qu’elle résonne le chant tout en manipulant la guitare, mais cela ne sonne pas comme quelqu’un d’autre qui joue. Il y a de subtils décalages et décalages de tempo qui insufflent de l’excitation aux morceaux.
L’énergie vient de l’audace de l’expérience de Volt. La batterie est difficile pour n’importe qui. Jouer du tambour tout en vous accompagnant vocalement et à la guitare est difficile. Et puis, quand vous prenez en compte ce n’est pas sa façon habituelle de fonctionner? C’est comme regarder un artiste de cirque sur une corde raide sans filet. Les morceaux où la batterie menace de se désynchroniser avec le reste de la chanson sont captivants, ce qui ressemble à une critique, mais c’est un compliment fort et sincère. Trop d’artistes ont peur des imperfections et peignent les petites imperfections, là où Volt les reconnaît comme la vraie beauté du morceau. Personne n’écoute Robert Johnson pour la production. C’est l’écriture, la performance et le moment dans lequel il est enfermé qui nous saisit.
Et pour clarifier, la batterie de Volt est solide et professionnelle. Elle part juste dans des moments que de nombreux autres artistes auraient refait. En ce sens, cela ressemble à un album live, où il n’y a pas de retour en arrière. Par exemple, sur «Loving Me is a Full Time Job», Volt commence avec sa voix et sa guitare scintillante, faisant la transition de la chanson à un chant bluesy, avant de jouer avec sa propre batterie, de déplacer la piste dans un rebond des années 50. Mais la batterie reste un peu en retrait, plutôt que de propulser la chanson. Ça sonne punk rock et blues classique, tout à la fois. Prenez en compte la voix de Volt, qui fournit un contrepoint plus léger, avec son soupçon de hurlement de blues, et vous avez une chanson qui fonctionne dans plusieurs périodes différentes.
Volt est une auteure-compositrice forte, mais sa reprise de «It Hurts Me Too» est spéciale. Sa guitare électrique fournit le bas de gamme de la chanson jusqu’à ce que son slide entre, reflétant la tristesse de sa voix. Et c’est tout ce qu’il y a: une guitare électrique et une voix qui donnent à la chanson un son énorme et complet. La beauté de la pochette est de savoir comment Volt se verrouille dans l’esprit des versions précédentes, sans la bercer, mais en simplifiant la chanson jusqu’à son essence. Je suis un grand fan d’Elmore James et même s’il ne l’a pas écrit, il est fortement associé à la chanson. Je protège toute personne qui se concentre sur le territoire de James, mais cette version passe mon test.
Qui sait si Volt serait venu sur cet album dans des circonstances différentes? Mais je suis content qu’elle l’ait fait. C’est un geste audacieux de la part d’une artiste engagée à faire sortir sa musique, même si cela signifie devenir son propre groupe. Finalement, Volt pourra revenir à l’enregistrement orienté groupe mais j’espère qu’elle gardera le groupe solo dans son arsenal musical, au moins pour quelques morceaux par album.
La revue: 8.5 / 10
Ne peut pas manquer les pistes
– Ça me fait trop mal
– Rencontrez-moi dans mes rêves
– Juste une fois de plus
– M’aimer est un travail à temps plein
Un coup d’eclat
– M’aimer est un travail à temps plein
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Dorrit Bauerecker One Woman BandBinding : Audio CD, Label : Kaleidos (Klassik Center Kassel), Publisher : Kaleidos (Klassik Center Kassel), NumberOfDiscs : 1, NumberOfItems : 1, medium : Audio CD, releaseDate : 2021-03-31, artists : Dorrit Bauerecker, composers : Eggert, Montague, Seidl, Omelchuk, Rameau, Wolfe12,99 €