Saxon est de retour avec son vingt-quatrième album, Hell, Fire, And Damnation. Sorti le 19 janvier 2024 via Silver Lining Music, ces géants du NWOBHM continuent de mettre en valeur leur son caractéristique tout en trouvant des moyens d’innover. Du chant dynamique de Biff Byford au maniement exceptionnel de la guitare par Doug Scarratt et Brian Tatler, le groupe apporte une énergie fraîche et ardente tout au long de l’album. L’ossature rythmique de Nigel Glockler et Nibbs Carter à la batterie et à la basse ajoute une base solide au son général de l’album. Au niveau des paroles, l’album crée un voyage sonore à travers des thèmes historiques et mystérieux, de Marie-Antoinette aux extraterrestres en passant par le procès des sorcières de Salem.
L’amusant et mystérieux « The Prophecy » donne le ton de ce qui va suivre. « Hell, Fire And Damnation » prend une tournure plus heavy, passant sans transition de moments intenses à des solos de guitare mélodiques, mettant en valeur le style caractéristique du groupe. « Madame Guillotine » introduit une touche bluesy avec une lente montée en puissance, rappelant le grunge des années 90 et les vibrations de l’époque Load de Metallica. Le morceau maintient un rythme plus lent et plus froid avec un solo de guitare captivant et un solide découpage musical, mettant en valeur la versatilité du groupe.
« Fire And Steel » accélère le rythme, offrant un morceau lourd et agréable où le chant prend les commandes, complété par des breaks de guitare et des solos mélodiques, ce qui en fait le morceau le plus lourd de l’album. La section rythmique contribue de manière significative à la production globale.
« There’s Something In Roswell » introduit une atmosphère sinistre, plongeant dans l’histoire du crash de Roswell en 1947. Le morceau comporte un riff hystérique de style années 80 et met en évidence la capacité de Saxon à créer des ruptures mélodiques, ajoutant une touche unique à chaque chanson. « Kubla Khan And The Merchant Of Venice » poursuit le voyage, entremêlant le heavy metal avec des récits historiques et des solos de guitare puissants.
« Pirates Of The Airwaves » explore la nostalgie avec une instrumentation bluesy, réfléchissant à la simplicité nostalgique de l’écoute de la radio. L’inclusion d’un solo de guitare à la Scorpions ajoute un élément dynamique. La chanson « 1066 » présente un mythe religieux, en s’intensifiant progressivement jusqu’à devenir plus entraînante et plus lourde. Le refrain invite le public à chanter avec lui, créant une atmosphère engageante qui rappelle Sabaton.
« Witches Of Salem » prend une tournure plus sombre et sinistre, capturant l’essence de l’époque de la chasse aux sorcières. Le refrain accrocheur se démarque, ce qui en fait l’un des points forts de l’album. « Super Charger » est une conclusion lourde, mettant en valeur le savoir-faire impeccable de Saxon au cours de ses cinquante ans de carrière. La qualité générale de la production de l’album met en valeur le son classique de Saxon, apportant une touche de modernité à leur style intemporel. L’album consolide la position de Saxon comme l’un des meilleurs groupes de la série NWOBHM, s’élevant constamment au sommet malgré des obstacles sous-estimés.
Saxon offre un mélange polyvalent, rendant hommage aux racines du heavy metal tout en explorant de nouvelles portes, laissant de la place aux fans vétérans et accueillant une nouvelle génération à leur musique.