Mis à jour le 15 août 2024
Le concert d’AC/DC à Paris, organisé le mardi 13 août à l’hippodrome de Longchamp, restera gravé dans les mémoires comme un événement majeur dans l’histoire du rock en France. Après huit ans d’absence, le légendaire groupe australien a offert à ses fans une soirée inoubliable, malgré quelques défaillances notables dans l’organisation. Cet événement marquait non seulement le retour triomphal de la bande sur les scènes françaises, mais également une potentielle dernière tournée pour ces pionniers du hard rock, ce qui a ajouté une touche de mélancolie et de nostalgie à l’expérience vécue par les 80 000 spectateurs présents.
Dès l’ouverture des portes à 14 heures, l’afflux massif des fans a montré l’ampleur de l’attente suscitée par ce concert. Le groupe, célèbre pour avoir façonné la bande-son de la vie de nombreux passionnés de rock, a su rassembler des générations entières sous un même étendard, celui du rock pur et dur. Le choix d’une entrée unique pour tous les spectateurs, indépendamment de leur catégorie de places, a toutefois provoqué des files d’attente interminables autour du site. Certains fans, arrivés en avance pour profiter pleinement du spectacle, ont dû patienter plusieurs heures avant de pouvoir pénétrer dans l’enceinte. Cette longue attente a été partiellement adoucie par la musique du groupe de première partie, The Pretty Reckless, bien que la majorité du public n’ait pu en profiter que de loin.
Une fois à l’intérieur, les spectateurs ont été confrontés à un autre défi : celui de trouver leur place dans un espace organisé en différentes zones, séparées par des barrières peu appréciées par le public. Ces « cages », comme les ont surnommées certains fans, ont contribué à une ambiance quelque peu claustrophobe, exacerbée par la difficulté d’accéder aux points de ravitaillement en nourriture et en boissons. Les files d’attente aux bars-buvettes étaient interminables, et beaucoup ont renoncé à se rafraîchir, de peur de manquer le début du spectacle tant attendu. Malgré ces inconvénients, l’excitation était palpable lorsque les premières notes de « If You Want Blood (You’ve Got It) » ont résonné, marquant le début d’une setlist de 21 titres, digne d’un véritable best-of.
If You Want Blood (You’ve Got It)
Back in Black
Demon Fire
Hell Ain’t a Bad Place to Be
Thunderstruck
Have a Drink on Me
Hells Bells
Shot in the Dark
Stiff Upper Lip
Shoot to Thrill
Sin City
Rock ‘n’ Roll Train
Dirty Deeds Done Dirt Cheap
High Voltage
Riff Raff
You Shook Me All Night Long
Highway to Hell
Whole Lotta Rosie
Let There Be Rock (with extended solo)
T.N.T.
For Those About to Rock (We Salute You)
Le concert a été une démonstration éclatante de ce qui fait d’AC/DC un groupe mythique. La virtuosité d’Angus Young, toujours aussi impressionnante malgré le poids des années, a été l’un des moments forts de la soirée. Son solo époustouflant sur « Let There Be Rock » a rappelé à tous pourquoi il est considéré comme l’un des plus grands guitaristes de sa génération. Sa prestation a été soutenue par la voix caractéristique de Brian Johnson, qui, malgré quelques faiblesses vocales, a réussi à captiver l’audience avec son énergie et son charisme. Cependant, il était évident que le chanteur, désormais septuagénaire, peinait à retrouver la puissance vocale qui avait marqué les débuts de son engagement avec le groupe sur l’album « Back in Black ». Les pauses prolongées entre les chansons semblaient lui permettre de reposer ses cordes vocales, un signe des défis physiques auxquels il doit faire face après des décennies de performances intenses.
La dynamique entre les membres du groupe a également évolué avec le temps. Alors qu’Angus et Brian restent au centre de l’attention, les autres membres du groupe, Chris Chaney à la basse, Matt Laug à la batterie et Stevie Young à la guitare rythmique, jouent un rôle plus en retrait, soutenant discrètement les deux vétérans. La mort de Malcolm Young, frère d’Angus, en 2017, a sans doute contribué à cette nouvelle configuration, où les survivants de la formation originale continuent de porter le flambeau du rock avec dignité et ferveur.
Malgré les imperfections, tant au niveau de l’organisation que de la performance vocale de Brian Johnson, le public est reparti comblé, conscient d’avoir assisté à un moment unique. La soirée s’est terminée sur les coups de canon retentissants de « For Those About to Rock », un final puissant qui a laissé place à une certaine mélancolie lorsque les lumières se sont rallumées. Ce concert, empreint d’une atmosphère de nostalgie et d’adieu potentiel, a permis aux fans de revivre les moments forts de leur jeunesse, tout en rendant hommage à un groupe qui a indéniablement marqué l’histoire du rock. AC/DC a peut-être montré des signes d’usure, mais leur passion et leur engagement sur scène restent intacts, faisant de cette soirée un événement que les spectateurs n’oublieront pas de sitôt.
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