Mettant en vedette une équipe pointue de musiciens aux cors et aux touches, le bluesman de Kansas City Kurt Allen a sorti son deuxième album, Whisky, femmes et trouble. Dans ce tout nouvel album, Allen garde son style direct et blues, comme le montre son premier album (Bleu titane, 2014).
Le premier morceau est «Graveyard Blues», un morceau de blues-rock avec un riff de guitare solide et des solos de slide. «Watch Yo Step» est une sorte de boogie-blues, avec les arrêts attendus et les solos de guitare joués en parallèle. Dans «How Long», les voix puissantes et les lignes de cor font un joli slow blues. La piste titre est un boogie-blues traditionnel où tous les instruments sont équilibrés, donnant l’ambiance parfaite pour la chanson.
«Funkalicious» commence par une ligne de basse rythmique qui est complétée par d’autres instruments, et où les voix sont plus parlées que chantées. La ballade de l’album est «Count On Me», avec un beau jeu de piano. Dans le blues-rock «Roadrunner», le rôle principal appartient au saxophone, qui, outre la guitare, fait un excellent travail. «Cry Mercy» a un rythme non droit et pointu très bien dirigé par la batterie, où la guitare distordue d’Allen donne de la fluidité à la chanson. «Voodoo Queen» est un autre morceau avec des lignes de sax et de basse remarquables, en plus de la voix soul d’Allen. Le dernier morceau, «Sweet T» est une chanson qui rappelle à l’auditeur d’où vient le rock.
Whisky, femmes et trouble est un album basé sur le blues qui montre toutes les nuances du blues et du rock. C’est un vrai voyage où Allen a été prudent et capable d’utiliser ses influences et de créer un album qui les représente très bien.
La revue: 7/10
Ne peut pas manquer les pistes
– Roadrunner
– Funkalicious
– Graveyard Blues
Un coup d’eclat
– Funkalicious
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